La coquine rouquine …

La voilà devant la porte … La prudence est de mise
Mais les barreaux à la fenêtre ne donnent point un accès facile.
Sans frapper, Il va de soit quand même, elle teste la poignée.
Les imprudents, ils ont laissé ouvert, La rouquine va voler.

La coquine pousse la porte, le noir dans la pièce règne.
Les ombres ne sont point là et tant mieux pour elle.

« Allé ! Pas le temps de chantonner … »
Elle est là pour visiter.

Refermant soigneusement la porte, Aislin entreprend une fouille du vestibule. Des vestes pendent et les poches sont pleines. La rouquine ne laisse rien traîner. Son habilité en la matière n’est plus à faire.
« Gopis ! Gopis ! Que j’aime le son de votre musique ! »

Bon plus rien ici …. Passons au Salon, la besace n’est pas pleine !
« Tien ! Un joli feu de cheminée que voilà !
Et de quoi se sustenter les papilles et le gosier !
Personne en vue ! Gueuleton assuré ! »

La coquine s’installe sur le canapé.

« Je bois à votre santé ! Personne dans la maisonnée ? On avait donc mentit sur leur hospitalité ?»

Umbre ne dormait pas cette nuit là, il ne trouvait pas le sommeil, comme souvent d’ailleurs ces derniers temps. Préoccupé ... sûrement, il devait l’être.

Il entendit du bruit dans l’entrée, puis dans le salon.... étrange ceci ce dit il. Il décida donc d’aller voir ce qu’il se passait. Calmement et discrètement il descendit en direction du salon. Arrivé dans le couloir, il vit que les vestes avaient été fouillées, il se méfia un instant et passa discrètement un œil par la porte pour voir qu était là.

A sa grande surprise il reconnu la voleuse prénommé Aislin dans le salon, confortablement installée dans un fauteuil. Que faisait elle là se demanda t’il.

Il entra donc pour savoir.

-Bonsoir a vous dame Aislin. Que nous vaut l’honneur de votre visite ? Vous êtes bien installée à votre aise chez nous ?

S’approchant Umbre pris place dans un fauteuil sur le coté du sien, il se pencha pour attraper un verre sur la table basse et il se servit un verre.

-Je ne vous propose pas un verre, je vois que vous avez fait comme chez vous.

Il connaissait un peu Aislin, voilà pourquoi il n’y avait pas de animosité dans ses paroles, mais plus de l’ironie, elle ne devait pas être là pour leur vouloir du mal ... au pire voler quelques babioles.
Se réinstallant dans le fond du fauteuil, un sourire sur le coin des lèvres, il fixa la belle voleuse en attendant les raisons de sa présence en ces lieux.

Elle entendit des pas, mais ne bougea pas.
« Humm trop bon leur pinard ! C’est toujours un verre de cagné par ce froid »

La porte s’ouvre …. He ! … Hé !!!

« Le loup est arrivé héhé ! oops tu t’égares la rouquine ! Un peu de tenue (pas de soirée non pas invitée moi !) »

- Bonsoir a vous dame Aislin. Que nous vaut l’honneur de votre visite ? Vous êtes bien installée à votre aise chez nous ?
Je ne vous propose pas un verre, je vois que vous avez fait comme chez vous.

« Pas aimable lui.. Dit pas ça quand je lui fais les poches ! Tu perds rien pour attendre ! »

- Bien sur Messire !!! … Un doute ! Veuillez m’en excuser, votre nom m’échappe ! Nous sommes nous déjà rencontrés ? Pourtant un visage … Amical ne peut m’échapper !
Vos canapés sont assez douillet, et vos portes ouvertes, comment résister à entrer !
Le vin est bon ! mais votre politesse est un peu aigre ! Manque de chaleur peut être ! (Et toc)

S’installant encore un peu mieux sur le divin siège. S’assit en tailleur en mettant ses bottes sur le tissu et prend un air renfrogné.
Lui jette un regard noir (vert ne pas oublier), sous sa coquine toison rouquine.

« Peste d’Umbre, mufle ! … Tu devras nettoyer après ! »

Un léger sourire apparut derrière son verre.

Elle ne manque pas de culot celle là, pensa Umbre. Elle s’invite d’elle-même chez nous et elle s’attend à quoi, un banquet !!

Je ne relève pas ses paroles à mon sujet de suite, quelle peste celle là quand elle le décide - et voilà qu’elle fait comme chez elle, les pieds sur le fauteuil, ben voyons !! - je salue d’abord Myky.

« Bonsoir Myky. Ça fait plaisir de te voir de retour. Comme tu peux le constater on a une invitée ce soir...Enfin je dis invitée mais.... »

Lui rendant son regard complice, je lui fais un clin d’œil.

Bon revenons-en à cette rouquine.

Comment ça je manque de politesse ? Pour quelqu’un qui se permet de rentrer chez des gens comme ça, sans y être invitée, et dans l’intention de les voler...C’est un peu rude à avaler...

« Alors comme ça on ne se souvient plus de mon nom ? Mon visage également ? Il faut croire que vous devez regarder autre chose chez moi pendant nos petites séances....ou est-ce encore une de vos ruses ? »

Sur ces paroles, Umbre servit un verre à Myky et un second verre à Aislin et à lui-même.

Réveille en sursaut après un vile cauchemard, j'entendis des voix venant du salon. Je pris ma belle cape de satin rouge et descendis les marches silencieusement.

Arrivée à l'entrée du hall, je vis quelques affaires dérangées " Cela n'est pas normal, qui a bien pu faire ca..." Je fis quelques pas en direction du salon et pris la discution en cours.

Bien le bonsoir Umbre... Aislin bienvenue dans notre humble demeure...

Myky tapota le fauteuil espérant que la jeune demoiselle comprenne qu'il serait plus aimable de retirer ses pieds de l'assise...

Puis je vous proposer un autre verre? après tout on ne goûte jamais bien se doux nectar la première fois non?

Myky lança un regard complice à Umbre avant de s'installer dans un fauteuil près d'eux...

Bonsoir Myky. Ça fait plaisir de te voir de retour. Comme tu peux le constater on a une invitée ce soir...Enfin je dis invitée mais....

Lui rendant son regard complice, Umbre lui fit un clin d’œil.

Alors comme ça on ne se souvient plus de mon nom ? Mon visage également ? Il faut croire que vous devez regarder autre chose chez moi pendant nos petites séances....ou est-ce encore une de vos ruses ?

Sur ces paroles, Umbre servit un verre à Myky, un second verre à Aislin et à lui-même.

Je fis mon entrée dans le salon et salua mes amis ainsi que la soit disante "Invitée"...

Salutations mes amis...Sert moi donc un verre mon cher Umbre S'il te plait...

Aislin...hmmm..cela ne me dit rien...Je n'ai guère eu le plaisir vous rencontrer auparavant...Que faites vous parmis nous?

Je m'assie sur un coussin près de la cheminée, un verre à la main, le regard froid sur la nouvelle venue.....

J’entendit la porte venant de ce refermer, des pas dans l’entrée, et Myky fit sont entrée.
Elle ne paressait pas étonnée de me voir. En effet, j’avais toujours cette mauvaise habitude d’apparaître là ou on ne m’attendait jamais.
Elle me salua, et je la saluais d’un signe de tête, sans me lever, mes pieds toujours sur le canapé. Elle tapota l’assisse du fauteuil, me signifiant poliment mon manque de respect.
Je ne bougeais pas un cil (ni un pied), regardant le clin d’œil complice qu’ils venaient de s’échanger.
-Bien le bonsoir Umbre... Aislin bienvenue dans notre humble demeure...
Puis je vous proposer un autre verre ? Après tout on ne goûte jamais bien se doux nectar la première fois non ?
- Bonsoir Myky. Ça fait plaisir de te voir de retour. Comme tu peux le constater on a une invitée ce soir...Enfin je dis invitée mais....
Alors comme ça on ne se souvient plus de mon nom ? Mon visage également ? Il faut croire que vous devez regarder autre chose chez moi pendant nos petites séances...ou est-ce encore une de vos ruses ?

J’allais répondre à cet ours mal léché quand une autre femme entra dans le salon.
« Moi qui pensait profiter du canapé en toute tranquillité … Voilà que tout le monde rappliquait ! »
Mon verre se remplit de nouveau, il est vrai que le vin est fameux dans cette maison, et personne pour m’empêcher dit goûter, pas comme mes compagnons. Pour eux j’étais encore qu’une gamine coquine qu’il fallait protéger …

La femme les salua me renvoyant un air de mépris.
- Salutations mes amis...Sert moi donc un verre mon cher Umbre S'il te plait...
Aislin...hmmm.. Cela ne me dit rien...Je n'ai guère eu le plaisir vous rencontrer auparavant...Que faites vous parmi nous ?

En s’asseyant prés de la cheminée, je vis le regard froid qu’elle me lançait, et m’en amusait. Je ne la connaissais pas non plus, certainement une petite mégère de plus, qui ne sais même pas rendu compte que je lui avez déjà soutiré ses Gopis à mainte reprise.

Je souris à Myky sans pour autant bouger, attirant à moi ma besace pleine de leurs Gopis.
Me tournant vers Umbre, laissant la jalouse à sa cheminée, je pris un ton de chipie pour lui répondre.
- Que pensez vous mon cher que je regardais chez vous ? Dite moi donc, je pense que ces dames seront ravies de le savoir ! Quand à la ruse, je m’y emploie, n’est pas voleuse qui veut et vous le savez mieux que personne ! A part Silkael peut être, il est si gentil et aimable … lui !
(J’appuyais sur le dernier mot, juste histoire de le moucher un peu.)
Mais l’hors de nos rencontre, vous paressez moi … Sérieux ! Est-ce la présence de Myky qui vous rend si présomptueux ? Votre langue est plus aiguisée que votre épée en ce lieu que face à mes compagnons !

Je ne le quittais pas du regard, arborant un sourire provocant. Tout ceci commençait à amuser La maligne coquine d’Aislin …

Nigma venait de faire son entrée, elle était très discrète ces derniers temps et c’était un réel plaisir de la voir.

Je lui servi un verre également, prenant la peine de me lever pour lui tendre son verre.


Aislin n’avait pas l’air d’apprécier Nigma à en juger par le regard qu’elle lui avait jeté lors de son entrée. Pas très ouverte cette fille quand même...

Elle se tourna vers moi, un léger sourire narquois ; elle s’adressa a moi

- Que pensez vous mon cher que je regardais chez vous ? Dite moi donc, je pense que ces dames seront ravies de le savoir ! Quand à la ruse, je m’y emploie, n’est pas voleuse qui veut et vous le savez mieux que personne ! A part Silkael peut être, il est si gentil et aimable … lui !

Mais lors de nos rencontres, vous paressez moi … Sérieux ! Est-ce la présence de Myky qui vous rend si présomptueux ? Votre langue est plus aiguisée que votre épée en ce lieu que face à mes compagnons !

Elle ne lâchait pas mon regard et me narguait ouvertement, qu’elle vrai peste pensais je !!

Je soutenais son regard, un sourire ironique aux lèvres, je lui répondis calmement :

-« Je ne sais pas ce dont vous regardez chez moi, vu que mon visage ne vous dit rien, et pourtant vous avouez m’avoir déjà rencontré.
Il faudrait savoir ce que vous voulez ce soir Aislin ?
Auriez vous déjà trop abusé de ce si bon vin ? Ses effluves vous montent déjà à la tête ? Ça doit sûrement être ça, pour trouver ce chat, enfin Silkael gentil et aimable, je ne vois que ça !!»

Me tournant vers Nigma et Myky j’enchaînais

-« Vous y croyez vous, un chat gentil et aimable, c’est le monde a l’envers ici !!»

Revenant sur Aislin :

-« Croyez vous que débarquer en pleine nuit chez les gens, subtiliser leurs maigres économies va faire que je vais être joyeux et ironique ?»

Et tac !!! bien envoyé ça Umbre !!

Je les regardais tour à tour, renvoyer leurs questions à la coquine …
- Tant de questions à mon encontre, je suis flattée !
Je regardais Myky, puis les traces sur le canapé.
- Disons que l’on m’a venté votre hospitalité, et que ma curiosité m’a poussée à venir vous voir. Mais je ne sais que joindre l’utile à l’agréable, et vos poches à l’entrée étaient que tentation pour moi !
Quand à votre argenterie, je n’y ai pas touchée, trop encombrant pour moi !

Je rengainais mon sourire et mon air aimable à l’encontre d’Umbre.
- Sachez mon cher, que je suis capable de mettre un nom sur une poche les yeux fermés. Rien qu’en tâtant la qualité du tissu entre mes doigts agiles. Et votre tenue n’est pas de très bonne qualité, vous pouvez m’en croire. Puis votre … Odeur … Vous est très personnel !
Vous devriez demander à ces dames de vous conseiller en la matière ! (Et toc)
Quand aux « Matoux » de nos contrées, je les trouve fort agréable et apprécie leur compagnie ! Peux être par ce que je ne suis pas égoïste en caresse ! (Re toc)

J’avalais une nouvelle gorgée du vent que l’on venait de me resservir.
(Aislin ! tu dois être poli et gentille … Mais pourquoi y me cherche lui ! J’ai juste pris quelques Gopis comme d’habitude ! )

Posant mon verre, je pris ma besace d’un air de gamine punie et le renversa sur la table en preuve de ma bonne fois. Puis je me levais, levant les bras en l’air. Regardant Umbre, je ne pus me retenir de le narguer encore.
- Tout est là ! Mais voulez vous fouiller la Coquine, Messire ?

(hi hi !)