Visite des Hellequins

Mais qui voici donc parmis nous?

Le grand arlequin vient dans notre demeure, comment allez vous messire ?
La derniere fois que nous nous sommes vu je n'ai guere eu le temps d'engager la conversation que vous tentiez de prendre ma tete.

Il parait que vous avez changer de registre cher saltimbanque, la tragedie a remplacé la commédie et les témoins de vos nouvelles pieces pleurent plus qu'ils ne rient.

Je puis comprendre votre colere et votre haine vis a vis de ses terres souillées mais vous ne faite que répondre au chaos par le chaos. Je suis triste de voir que celui qui charmait autrefois les jouvencelles du sarwyen n'est plus....

Vous dites assassiner les corps pour en liberer les ames mais cela veux il dire que vous comptez faire de meme avec nous?
Pardonnez mon insolence mais vos propos raisonnent a mon oreille comme une marque de menace.

Lylou, tapie dans l’ombre, observait la scène, sous couvert de sa cape d’invisibilité. Lorsque .Shadow. disparut, elle ôta sa capuche pour dévoiler sa présence.

Arlequin, tu as donc trouvé notre demeure, mais tu te trompes, nous n’accueillons jamais nos invités avec d’autres intentions que celles de leur souhaiter la bienvenue...Nous ne lèverons pas les armes contre toi en ce lieu, ton sang ne tachera pas le sol de notre domaine...

Tu as bien changé, je ne vois plus dans ton regard cette petite étincelle, cette lueur d’espoir qui prouvait qu’une âme se cachait en toi. Que sont devenus tes rêves, tes espoirs d’un monde meilleur ?
Ton Osëfyen a pris ta place, tu n’es plus celui que nous avons tous connu...celui que j’ai connu...J’ai nié mon passé Osëfyen, et je m’en suis allée loin de vos idéaux et de vos desseins, preuve que tout le monde ne peut partager votre avis sur le sarwyen.

Vous prenez toutes les âmes dis-tu, mais penses-tu une seconde à tous les innocents que vous sacrifiez en vain au profit de vos desseins personnels. Vous cherchez la pureté, mais comment la violence et la haine dont vous faites preuve peut-elle engendrer la pureté ?

Le sarwyen n’est pas que le monde de chaos et de désolation que tu décris, il est encore possible d’y vivre heureux, d’y retrouver goût à la vie, d’y retrouver l’amour. Il suffit de ne pas tout voir en noir, et de ne pas croire que tout n’est possible que par la mort et la destruction. Comme l’a si bien dit Silkael, vous ne faites que répondre au chaos par le chaos, ne voyez-vous donc pas d’autre alternative ?

Désolée si mes paroles peuvent sembler agressives, mais vous avez déjà pris la vie de plusieurs de mes compagnons, et je me dois de dire ce que je pense.

Une dernière question : Quel était donc le but de ta visite ?

Neoz avait sentit la présence en cette enceinte du malin.
Une créature si froide et mauvaise.
Mais.....

En s'approchant il vit qu'il s'agissait d'Arlequin, le fameux saltimbanque avait qui il avait tant rit par le passé et dont les frasques avec les Ithryn Luin était devenue aussi célèbres qu'amusantes....

Comment avait il pu changer autant ? Pourquoi venait il en ces lieux en nous parlant aussi séchement ?
Toutes ces questions restaient sans réponses pour le moment...


Le felys s'avança à hauteur de Lylou et regarda Arlequin dans les yeux.

Bienvenue à toi, j'ai pu comprendre le message que vous essayer de transmettre avec ceux de ton clan, mais croit tu vraiment que le monde sera purifier en agissant de la sorte ? Ne te rappel tu pas les hordes SOLM qui voulaient, elles aussi, purifier ces terres ? Certes vous n'avez pas les mêmes intentions mais le résultat est le même...

Il resta en face du saltimbanque, en espèrant y trouver dans ses yeux un signe de compréhension.

Silkael…

Tu es le seul sur qui mon bras a faibli. Peut-être l’ai-je retenu.

Le chaos apporte le chaos, sans doute, mais après le chaos, telle est notre quête…

Prêtre, chaque âme que nous fauchons, se voit offert une chance unique : voir sa propre existence au travers du temps et de l’espace.

Arlequin baisse les yeux, un refus de répondre ou de trop en dire. Il écoute s’éloigner la voix de shadow, il entend les mots de lylou, amer. Celle qu’il aima, venait de lui cracher au visage sa colère, ses frustrations peut-être ; Après tout, elle a été la première à qui sa fidélité fut respectée, la seule qu’il n’ait pas pu tromper, lui si volage et infidèle par les nuits d’ivresses et les lunes chatoyantes, il l’a quitté au lendemain de la mort de l’Arlequin, le comédien séducteur.

Tu as donc oublié l’Osëfyen…

Ta mémoire est si courte que tu as oublié la sagesse et la bonté des Osëfiens. Et tu oses parler d’eux en ces termes, alors que toi, tu les as reniés ! Tu devrais avoir honte, ta mémoire est malade d’avoir trop pactisé sur le Sarwyen et cesses de parler de mon âme impure, la tienne ne vaut guère mieux.

Seul le corrompu, aurait pu croire que l’osëfyen est un monde de mort et de désolation !
Alors, qu’il est tout le contraire… Mais comment pourrais-tu le savoir, tu l’as renié et ce qu’il y avait de plus beau en toi, est reparti loi d’ici, sur l’Osëfyen.

Je ne te répondrais pas.

Et il se détourne d’elle, de la femme qu’il aima et qu’aujourd’hui, il ne reconnaît plus. Il a changé, elle aussi.

Neoz vient le saluer, humblement. Ses mots bien sur, le touchent, mais son cœur connaît un destin à venir, qui dépasse l’entendement… Les réponses sont impossibles à donner, les mots sont en deçà de ce qui arrivera et ce tribunal des Ombres, lui faisant un mauvais procès, commençait à faire ressurgir la colère qui pourtant, c’était mis à l’écart depuis son arrivée.

Puis vint Myky…

Et la colère s’envole avec une main qui effleure sa joue. Il ne tient plus son arme, il n’en a pas besoin.
Son visage marbré se délie, les traits de haine s’effacent un temps, un temps seulement ; il sait que tout à l’heure, lorsqu’il repartira, son visage reprendra les couleurs de la mort. Pâle et froid, est ce visage, un masque de plus. Sa vie n’aura été que succession de masques. Peu auront su les faire tomber.

Tu n'as pas échoué.

Elle est ici.

Maintenant près de lui, elle… Boadicea.
Leurs mains se rejoignent, elles s’agrippent et leurs paumes se joignent, leurs doigts s’emmêlent pour ne former qu’une seule et unique main…

Le bruit leger de sabot raisonnent sur le sol, une nouvelle inconnue vient faire son apparition... Boadecia la belle centauresse.



Elle semble bien plus pale qu'avant , moins rayonnnante surtout, son visage est a présent fait d'ombres plus que de lumieres.
Son discours n'est pas plus qu'un murmure, c'est le dépit ou le désespoir qui semblent dominer chez elle a présent.
On dirait un cadavre, une poupée animée par magie sans émotions.

La politesse incombe de saluer cette invitée meme si elle ne le remarquera sans doute pas.

Bienvenue a toi jeune hellequine, je ne sais ce qui t'amene en ces lieux mais considere a présent cette forteresse comme la tienne


Et Arlequin reprend son discours, il n'a pas tort car lorsque le corps péri seule subsite l'ame dans son ascpect le plus pur mais cela ressemble trop aux discours de fanatique religieux maintes fois entendu. A croire qu'il a raté sa vocation .


Leur mains viennent se rejoindre pour s'unir, sont ils amants? amoureux?
Cette relation semble irréel tellement elle semble morbide, peut etre est ce la seule chose qui les garde de la folie.
L'amour est décidement une chose bien complexe......

Le temps se fige car plus personne ne brise le lourd silence qui vient d'envahir la piece.

Pourquoi sont ils ici en ces lieux?
Que nous veulent ils?

Je l’ai suivi, comme toujours. Mais je ne me suis pas montrée, pas encore, je le laisse parler, j’écoute les réponses qui lui sont données. Le doute que certains essaient de lui instaurer me dégoûte, mais j’attends, encore un peu, adossée là où les murs se croisent, là où la lumière ne veut s’aventurer.

La question de Myky arrive enfin. C’est à moi.

J’accompagne chacun de mes pas d’un regard pour l’une des personnes présentes. Que de beau monde, que de beaux discours… Je ne salue pas les miens, ni les autres, d’ailleurs. Ma main se pose sur une épaule, puis sur une autre. Je les observe, plonge dans leurs yeux pendant qu’ils s’interrogent. La démarche est féline, l’attitude provocatrice. Je joue de mes charmes avec plaisir, aussi bien sur les femmes que sur les mâles.

La séductrice laisse place à la Hellequine.

Ce qu’on attend des Ombres… Les démons, il faut détruire les démons! Les détruire tous!!!

Je sens cette petite flamme qui brûle au plus profond de mon âme, laissant un léger scintillement apparaître dans mes yeux.

Regarder bien, et vous verrez la flamme de sa folie. Vous vous verrez telle qu’elle vous voit. Démon, proie, futur amant… L’un ou l’autre, l’un et l’autre.

Non, je n’attends rien d’eux. Pas de geste, ni de réponse. D’aucun d’entre eux. Sauf peut-être de lui. Je m’approche et me rapproche, entourant son cou de mon bras. Je m’appuie sur lui, lascive, préparant un nouvel acte de séduction. Quelques mots chuchotés à son oreille, je ne quitte pas des yeux l’assemblée, m’attardant sur les mains entrelacées de mes deux compagnons.

Silkael, tel est ton nom, n’est ce pas? Aelis, pour te séduire…

Et encore un nouveau venu., enfin une nouvelle plutot.

Décidement notre forteresse a le niveau de sécurité d'un moulin, tout le monde y entre sans qu'on ne puisse les apercevoir.

Néanmoins on pardonne vite quand une telle beauté s'offre a nos regards, la démarche semble calculée et chaque mouvement semble vouloir enflamé les sens.

Ses premieres paroles font un effet retenttissant.

Des démons tient donc? Voila qui en dit long sur l'attitude des hellequins a notre égards, cette petite causerie risque fort de se finir en bain de sang, non pas que se soit particulierement déplaisant mais la victoire n'est pas assurée.


Brusquement son attitude redevient plus aimable, je la regarde s'approcher de moi pour venir m'enlasser avec son bras. Sa voie suave me murmure quelques mots.


Silkael, tel est ton nom, n’est ce pas? Aelis, pour te séduire…



Elle est désirable , plus que ca meme mais sont attitude ressemble a celle de la mante religieuse, prete a tuer le male une fois la besogne effectuée. Je doute etre plus qu'un simple amusement pour elle meme si elle montre le contraire.



Ravi de faire votre connaissance chere Aelis et flatté de voir que vous attachez tant d'importance a ma modeste personne mais que me vaut votre interet soudain?



Elle insite au désir mais pas a l'amour, lylou n'a pas a craindre qu'elle me vole mon coeur meme si je crois qu'elle s'occuperait plus volontier de mon corps.


Je feint l'indifference et affiche un attitude stoique au possible, elle ne doit pas penser qu'elle est en terrain conquis.

Tapis dans un recoin depuis le début Otch’ observait la scène .... L’entrée de ces nouveaux arrivant, d’habitude hostiles et inhospitaliers, mais aujourd’hui, bizarrement calmes et disposés à discuter.
Discuter de quoi ... voilà la une bonne question, personne apparemment ne le savait, comme si tout le monde parlait pour ne rien dire ....

Observant les interventions de chacun, l’entrée de Boa, puis enfin celle d’Aelis... celle qui se fit le plus remarquer apparemment par son comportement et sa verve agressive !!

Comment osait elle nous comparer à des démons celle là !! Sans plus attendre, Otch’ décida de s’approcher un peu, longeant les murs pour rester planqué dans l’ombre. Il s’approcha ainsi quasiment à coté d’Aelis...

Et d’un bon, planta ses dents pointues dans le mollet de l’insolente !!

Aussi vite qu’il avait attaqué, il s’en retourna dans son recoin bien caché, observant a nouveau les réactions de chacun....

Aussi petit soit-il Otch défendra les siens quoi qu’il lui en coûte.

Les mots de Myky m’amusent. Ceux de Boa m’agacent, je ne les écoute pas, préférant étudier la courbe que forme la rencontre du cou et de l’épaule de celui qui m’intéresse. Une douleur sournoise s’insinue dans ma jambe, me sortant de mon étude approfondie. Je remarque alors que celle que l’on appelle «princesse» se tient toujours devant moi, fière et droite, désormais accompagnée du Baron. Je me décide enfin à prendre part à cette discussion.

Tu ne comprends donc pas… Non, je ne vous connais pas. Non, je ne vous traite pas de démons. Comment un homme si charmant pourrait être un démon ?

Ma main glisse sur le torse de Silkael, formant quelques arabesques du bout des doigts, avant de se reposer sur l’épaule accueillante.

Les démons sont partout, mais vous ne pouvez pas les voir. Vous ne savez pas les reconnaître. Même mes pauvres compagnons Hellequins ne le peuvent pas. Mais moi, je les vois…

La flamme dans ces yeux grandit encore. La folie mène la danse. Ne quittant pas Myky du regard, elle enlace Silkael, un sourire sournois étendu sur son visage. Puis la flamme s’éteint. La jeune fille cligne des yeux, et repart se terrer dans un coin sombre, telle une gamine effrayée.

Que faisons-nous ici, la question semble occuper tous les esprits, serions-nous les malvenus ou bien est-ce la curiosité qui les pousse à poser inlassablement la même question.
Après tout, il est vrai que nous sommes devenus des assassins, mais est-ce plus mauvais que celui qui vole l’infortuné, que celui qui brutalise l’enfant, et lui, celui qui bouscule cette petite vieille, elle qui n’a plus d’age, fragile et sans force, est-il digne d‘être accueilli ici.

Les Dieux du Sarwyen, n’accordent-ils pas la résurrection ? Mais pour lui qui frappe l’enfant, quand est-il !

Alors oui, nous assassinons ; oui, nous prenons les âmes, mais aucun enfant n’a vu sa vie partir au travers des coups, aucune fille n’a vu sa vie détruite par les souillures d’un Hellequin. Non, jamais.

Regardez Aélis…

Montrez-nous du bout du nez, raillez nos actes, mais ne nous jugez pas.

Baron, toi qui semble si fier, toi qui avance au milieu de tous, sur de toi, de ta force, sans crainte, es-tu certain de cette toute puissance que tu annonces, dans cette démarche si peu discrète…

Mais pardon, je pense à voix haute. Peut-être devrais-je me taire et m’en aller, sans me retourner. Nous susciterons toujours l’incompréhension et le couperet de ceux qui s’imposent en juge, ont déjà tranché nos têtes. Notre procès est estampillé du sceau « coupable » par défaut de thèses.




HRP / ce rp mérite d'être posté sur la communauté..

Le felys qui était resté là sans mots dire, regarda Arlequin prononcer ses dernières paroles avant de parler à son tour.

Certes vous etes donc des assasins, certes vous venez en notre demeure pour vous prononcez en tant que tels, mais ne vous est il pas venu à l'esprit, que votre arrivée en ces lieux, si sincère et spontanée soit elle, ne nous fasse pas poser des questions, quand au but de votre visite parmis nous ?

Puis il s'arreta quelques instants, fixant Alrequin des yeux, afin de lui monter qu'il n'en avait pas peur et que les dires des autres étaient sans importance...

Notre demande est toute simple et votre réponse evasive...Nous vous avons aceuillis donc loin de nous l'idée de ne pas vouloir recevoir d'hotes, quels qu'ils soit.

Puis toujours en le fixant des yeux, il attendait un signe de sa part.
La lumière dans la pièce était très faible mais assez présente pour pouvoir distinguer les yeux perçant du felys.

La voila qui accentue son contact, je la sens redessiner mon torse avec ses doigts, un leger frisson parcoure mon corps....frisson de désir ou plutot de peur.
Je ne suis qu'une proie , proie avec laquelle elle compte jouer pour se distraire avant d'en finir de facon moins plaisante. Bien sur ce ne serait pas une mort si terrible que ca, elle pourrait meme etre agréable tant je la sens experte dans ce genre de petits jeux mais j'ai encore assez de raison pour ne pas avoir envie de lui résister.


A présent elle fixe Myky sans ciller, ses paroles se veulent rassurantes mais son attitude est plus que provocante .
D'ailleurs en quoi est elle le plus douée? Se faire aimer des hommes ou se faire hair des femmes?

J'apercois un instant le regard qu'elle lance a Myky , l'étincelle que je vois briller me rappelle celle qu'il m'arrive parfois d'avoir, ce genre de regard ou brille une folie dangeureuse.
Pas le temps d'en apercevoir plus qu'elle change completment, la voila qui se détache de mon corps et qui se réfugie dans un coin. C'est la peur que je percois a présent chez elle. Est ce une autre tentative de séduction pour m'attirer vers elle ou une véritable angoisse?

Arlequin est en vive discution tandis que Boadecia semble devenue aussi transparente qu'un fantome. ils sont suffisament occupé avec les autres ombres, autant revenir se concentrer sur cette démone appeurée.

Doucement je vais vers elle essayant de deceler le moindre indice me permettant de comprendre son effroi, je m'arrete a quelques pas et la fixe dans les yeux.
Que se passe il fillette? On s'amuse a jouer les femmes puis on redevient enfant quand ca nous arrange?

Je place brusquement ma main sur son épaule pour donner plus de force a mon discours

A quoi joue tu l'hellequine?